Après le Tour 2013 dessiné à quatre mains, celui-ci est le premier 100% fait par Thierry Gouvenou.
Pas d’étape-reine qui fait peur à tout le monde, les étapes fortes peuvent toutes être l’étape décisive, ce qui oblige à la régularité.
Et pour le reste, si les sprinteurs ont leur part, il y a une belle dose de pièges et d’étapes de transition qui peuvent chambouler le général.
Finies, les étapes de plaine avec juste un 4e cat au beau milieu pendant toute la première semaine !
Finies, les étapes de montagne qui arrivent à Pau avec un un dernier col à 100 km de l’arrivée !
Finis, les tracés stéréotypés où l’on connaît d’avance le déroulement, les favoris de ce Tour seront difficiles déterminer !
Samedi 5 juillet, 1ère étape : Leeds – Harrogate
1ère arrivée à Harrogate
Encore un départ à l’étranger, après la Belgique en 2012, et l’an prochain, ce sera aux Pays-Bas. Faut dire qu’un grand départ, ça devient trop cher pour nos pauvres municipalités (en 2011, c’était le CG de la Vendée qui avait sorti le chéquier).
Et l’Angleterre, ça entrait dans la thématique « centenaire de la Grande Guerre ».
4e année où l’on se rend chez les rosbifs, après 1974 (entrée dans l’UE), 1994 (tunnel sous la Manche) et 2007.
Une grosse boucle pour aller chercher des côtelettes en milieu d’étape (avec un premier maillot à pois à distribuer), mais la victoire d’étape devrait probablement se jouer au sprint, sur le même schéma que l’an dernier (bus Orica-Greenedge mis à part).
Dimanche 6 juillet, 2e étape : York – Sheffield
1ère arrivée à Sheffield
1er passage à la côte de Holme Moss
Et dès la deuxième étape, on sort la grosse artillerie !
L’Angleterre, ce n’est pas plat, en voici la preuve : cette étape sera une longue succession de montée et de descentes. Les 65 derniers km ne compteront pas un pet de plat !
Un mini-Liège-Bastogne-Liège, difficile à contrôler par une équipe, et où un favori dans un mauvais jour perdra déjà ses espoirs. Bon, vu ce qu’a été la Doyenne cette année, ce n’est pas un exemple génial, mais il y a déjà le potentiel de mettre le waï.
Ajoutez à cela un Sagan qui a intérêt à ce que son équipe durcisse la course pour prendre de l’avance au maillot vert, et tous les ingrédients sont là.
Lundi 7 juillet, 3e étape : Cambdrige – London
2e arrivée à London : précédente en 2007 (Fabian Cancellara CLM)
Encore une étape de plaine, deuxième chance pour Cavendish.
Retour à London après le prologue de 2007 et les JO de 2012, qui avaient été de gros succès populaires.
C’est quand même sympa d’avoir prévu un évènement sportif à suivre pour les anglais, ils s’ennuient depuis mi-juin.
Mardi 8 juillet, 4e étape : Le Touquet-Paris-Plage – Lille Métropole
9e arrivée à Lille : précédentes en 1947 (Ferdi Kübler), 1950 (Alfredo Pasotti), 1953 (Stanislas Bober), 1954 (Louison Bobet), 1956 (Alfred De Bruyne), 1980 (Bernard Hinault), 1982 (Jan Raas), 1994 (Chris Boardman CLM)
Encore du plat et du cours, comme la veille, faut dire qu’il y a eu le transfert entre temps.
Sympa, le sprint intermédiaire à Cassel.
Faut voir comment le vent souffle, des bordures sont toujours possibles, dans le coin.
L’arrivée n’est pas exactement à Lille (d’où le nom chelou), mais à Villeneuve-d’Ascq, à proximité du Gros Stade.
Mercredi 9 juillet, 5e étape : Ypres – Arenberg Porte du Hainaut
2e arrivée à Arenberg : précédente en 2010 (Thor Hushovd)
Pas besoin de mettre les gaz dès le départ à Ypres, mais la deuxième moitié promet d’être une véritable boucherie (surtout s’il drache).
Un premier secteur avant le sprint intermédiaire, pour inciter les sprinteurs spécialistes des pavés (Sagan, Degenkolb, Kristoff, Démare) à durcir la course dès les premiers cailloux.
Et ensuite, on enchaîne les difficultés ! Bien sûr, on ne met pas les plus durs de Paris -Roubaix (trouée d’Arenberg, Carrefour de l’Arbre …), mais le niveau est encore au-dessus de 2010, où il y avait déjà eu de la casse (abandon de Frank Schleck, une minute dans la vue pour Contador, deux pour Armstrong et Basso …).
En plus, Cancellara et les Omega Pharma devraient pouvoir jouer leur carte plutôt que de tracter leur leader. Encore une possibilité de durcir la course.
Que valent les leaders sur les pavés ? Dur de dire, rares sont ceux qui s’y risquent.
En 2010, on avait eu 6 coureurs en tête, dont Andy Schleck, Cadel Evans et Ryder Hesjedal.
De même, Contador avait été à l’aise sur le mur de Grammont lors de l’Eneco Tour 2012, idem pour Valverde cette année à A travers les Flandres.
Pour Nibali et Froome, aucune référence. Et l’albinos a fortement intérêt à ne pas rester les yeux rivés sur son SRM lors des pavés, sinon il va vers de grosses déconvenues.
Reste aussi la possibilité d’une « neutralisation » comme lors de l’étape de Spa en 2010. Cela dit, ces dernières années, on a vu le retour de la mentalité 60-70-80 où l’on s’attaque à toute occasion (passage dangereux, chute, saut de chaîne, crevaison …).
Jeudi 10 juillet, 6e étape : Arras – Reims
9e arrivée à Reims : précédentes en 1949 (Marcel Dussault), 1951 (Giovanni Rossi), 1973 (Cyrille Guimard), 1985 (Francis Castaing), 1988 (Valerio Tebaldi), 1991 (Djamolidine Abdoujaparov), 2002 (Robbie McEwen), 2010 (Alessandro Petacchi)
Là, retour au calme, avec du plat pépère (ouais, ça se vallonne un peu à la fin).
Passage au Chemin des Dames, toujours le commémoratif.
Faudra encore surveiller la météo, tracé comme ça, possible encore d’y voir des bordures.
Vendredi 11 juillet, 7e étape : Epernay – Nancy
13e arrivée à Nancy : précédentes en 1949 (Fausto Coppi CLM), 1952 (Fausto Coppi CLM), 1954 (Louison Bobet CLM), 1969 (Rik van Looy), 1971 (Marinus Wagtmans), 1973 (Joop Zoetemelk), 1976 (Aldo Parecchini), 1978 (Bernard Hinault CLM), 1982 (Phil Anderson), 1985 (Ludwig Wijnants), 1988 (Rolf Golz), 2005 (Lorenzo Bernucci)
La précédente arrivée à Nancy avait été épique.
Etape longue, mais indécise vu les raidars placés dans le final (pas le même qu’en 2005, donc).
1km à 8% à 5km de l’arrivée, y a moyen de faire sauter des gros culs … où tenter une attaque pour un audacieux.
A noter qu’on passe par le mémorial de Verdun et l’ossuaire de Douaumont en cours d’étape (mais Jean-Paul Olivier vous en parlera mieux que moi).
Samedi 12 juillet, 8e étape : Tomblaine – Gérardmer La Mauselaine
2e arrivée à Gérardmer : précédente en 2005 (Pieter Weening) .
1er passage au col de la Croix des Moinats .
1er passage au col de Grosse Pierre (4 fois en 3e cat et 1 fois non classé) .
2e arrivée à Gérardmer, mais rien à voir avec la première, qui était en bas d’une descente. Vinokourov avait attaqué, les Discovery Channel, handicapé par un » problème de livraison », avait tous sauté sauf celui qui a été effacé des photos, et Klöden avait finalement contré après qu’Ullrich avait ramené les favoris sur Vino.
Au sprint, le rescapé de l’échapée Weening avait battu Klöden d’un micro-poil.
Là, donc, les cols avant et l’arrivée sont plus durs, on a une belle entrée en matière (un samedi !).
Une étape pour Rodriguez, s’il a les cannes, en tout cas, quelqu’un qui a de la giclette.
Dimanche 13 juillet, 9e étape : Gérardmer – Mulhouse
13e arrivée à Mulhouse : précédentes en 1948 (Edward van Dyck), 1952 (Raphaël Géminiani), 1969 (Joachim Agostinho), 1970 (Mogens Frey), 1971 (Molteni CLM par équipe), 1971 (Albert van Vlierberghe), 1973 (Walter Godefroot), 1976 (Freddy Maertens), 1981 (Bernard Hinault CLM), 1992 (Laurent Fignon), 2000 (Lance Armstrong* CLM), 2005 (Michael Rasmussen)
6e passage au col de la Schlucht : précédents en 1970 (Silvano Schiavon), 1973 (Charly Grosskost), 1992 (Fabio Roscioli), 2005 (Andreas Klöden), 2009 (Ruben Perez Moreno)
2e passage à la côte de Gueberschwihr : précédent en 1997 (Laurent Jalabert)
1er passage au Markstein
Dernier sommet à 53 km de l’arrivée.
Cela dit, si ça bastonne avant, on peut faire sauter tous les équipiers et avoir une course totalement débridée sur la fin. Ou alors, une échappée a un bon de sortie et le peloton roulotte.
La Schlucht, c’est le fameux col de 2005 où Armstrong s’était retrouvé seul.
Une belle étape vosgienne, mais j’aurais préféré une arrivée plus proche (et les coureurs préfèreraient surement ne pas passer leur dimanche à Mulhouse).
Lundi 14 juillet, 10e étape : Mulhouse – La Planche des Belles Filles
2earrivée à La Planche des Belles Filles : précédente en 2012 (Chris Froome)
3e passage au col du Firstplan : précédents en 1971 (Joop Zoetemelk), 2009 (Heinrich Haussler)
1er passage au Petit Ballon
3e passage au col du Platzerwasel : précédents en 1967 (Jesus Aranzabal), 2009 (Sylvain Chavanel)
2e passage au col d’Oderen : précédent en 1972 (Joachim Agostinho)
1er passage au col des Chevrères
2e passage à la Planche des Belles Filles : précédent en 2012 (Chris Froome)
En 2012, pour l’inaguration de la Planche (et la destruction de la zone Natura 2000 du coin ), c’était une montée sèche, sans difficulté avant, où la fusée Sky avait pu procéder étage par étage.
Là, impossible, c’est la conclusion d’une grosse journée de moyenne montagne, avec l’étroit col des Chevrères juste avant (j’espère quand même qu’ils ont refait la route).
Sprint intermédiaire à Munster.
Au soir du 14 juillet, on n’aura toujours pas attaqué la haute montagne, mais on en sera déjà à la 5e étape qui peut potentiellement faire du dégât : Sheffield, Arenberg et les trois vosgiennes. Et encore, je ne tiens pas compte des chutes et des bordures.
Bref, quand on attaquera la montagne, il y aura des écarts à combler et donc, de la baston à lancer.
Mercredi 16 juillet, 11e étape : Besançon – Oyonnax
1ère arrivée à Oyonnax
Une étape pour baroudeurs, genre Voeckler.
Final accidenté, mais vu ce qu’il y avait avant et surtout ce qu’il y aura après, ça ne devrait pas bouger.
Jeudi 17 juillet, 12e étape : Bourg-en-Bresse – Saint-Etienne
25e arrivée à Saint-Etienne : précédentes en 1950 (Raphaël Géminiani), 1953 (Louison Bobet CLM), 1956 (Stan Ockers), 1959 (Dino Bruni), 1961 (Jean Forestier), 1963 (Guy Ignolin), 1966 (Ferdinand Bracke), 1968 (Jean-Pierre Genet), 1971 (Walter Godefroot), 1977 (Joachim Agostinho*), 1978 (Bernard Hinault), 1980 (Sean Kelly), 1980 (Joop Zoetemelk CLM), 1983 (Michel Laurent), 1985 (Luis Herrera), 1986 (Julian Gorospe), 1986 (Bernard Hinault CLM), 1990 (Eduardo Chozas), 1992 (Franco Chioccioli), 1995 (Massimiliano Sciandri), 1997 (Jan Ullrich CLM), 1999 (Ludo Dierckxsens), 2005 (Lance Armstrong* CLM), 2008 (Marcus Burghardt)
Saint-Etienne et le Tour, Hinault qui se fracasse le pif en 1985, qui y remporte sa dernière victoire en 1986, Ullrich qui écrase la concurrence en 1997, la dernière d’Armstrong en 2005 (ou alors c’est Limoges en 1995, on s’y perd).
Là aussi, ça ressemble à une étape de transition, pas assez dure pour que les gros attaquent, pas assez plate pour que les sprinteurs contrôlent.
Reste encore la possibilité pour Sagan de faire durcir la course.
Vendredi 18 juillet, 13e étape : Saint-Etienne – Chamrousse
2e arrivée à Chamrousse : précédente en 2001 (Lance Armstrong* CLM)
1er passage au col de Palaquit
2e passage à Chamrousse : précédent en 2001 (Lance Armstrong* CLM)
Premier massif de haute montagne attaqué à la 13e étape, fin de la deuxième semaine.
C’est tard, il faut donc prévoir son pic de forme sur la fin … mais pas trop, sous peine d’avoir pris un tir dans les Vosges ou le Yorkshire.
Chamrousse, on n’y est allé qu’en 2001 pour un chrono en côte, donc pas vraiment de références pour les coureurs actuels (ouais, Voigt y était).
Avant, on découvre le Palaquit, encore un col inédit et bien appétissant.
Samedi 19 juillet, 14e étape : Grenoble – Risoul
1ère arrivée à Risoul
6e passage au col du Lautaret : précédents en 1950 (Apo Lazaridès), 1953 (Jean Le Guilly), 1996 (ascension neutralisée), 2003 (Danilo Di Luca), 2006 (David de la Fuente)
24e passage au col d’Izoard : précédents en 1947 (Jean Robic), 1948 (Gino Bartali), 1949 (Fausto Coppi), 1950 (Louison Bobet), 1951 (Fausto Coppi), 1953 (Louison Bobet), 1954 (Louison Bobet), 1956 (Valentin Huot), 1958 (Federico Bahamontes), 1960 (Imerio Massignan), 1962 (Federico Bahamontes), 1965 (Joachim Galera), 1972 (Eddy Merckx), 1973 (Jose Manuel Fuente), 1975 (Bernard Thévenet), 1976 (Lucien van Impe), 1986 (Eduardo Chozas), 1989 (Pascal Richard), 1993 (Claudio Chiappucci), 2000 (Santiago Botero), 2003 (Aitor Garmendia), 2006 (Stefano Garzelli), 2011 (Maxim Iglinsky)
1er passage à Risoul
Le Lautaret, c’est une autoroute, juste un petit amuse-gueule (à 2000m, quand même).
L’Izoard, plus haut sommet de ce Tour, l’occasion d’un première sélection, voire d’un coup si on récupère des équipiers pour la descente (Andy Schleck y avait attaqué en 2011).
Enfin, Risoul, défriché lors du Dauphiné 2013 (pour un superbe doublé Froome-Porte :-|). Lui tout seul, il peut faire mal, alors avec l’Izoard dans les pattes …
Dimanche 20 juillet, 15e étape : Tallard – Nîmes
8e arrivée à Nîmes : précédentes en 1949 (Emile Idée), 1950 (Marcel Molines), 1953 (Bernard Quennehen), 1958 (André Darrigade), 1986 (Franck Hoste), 2004 (Aitor Gonzalez), 2008 (Mark Cavendish)
Normalement, un sprint massif, on est dans une étape parmi les plus plates.
Mais on va traverser le Rhône, avec un peu de Mistral, ça peut exploser ici aussi.
Mardi 22 juillet, 16e étape : Carcassonne – Bagnères-de-Luchon
5e arrivée à Bagnères-de-Luchon : précédentes en 1980 (Raymond Martin), 1983 (Robert Millar), 2010 (Thomas Voeckler), 2012 (Thomas Voeckler)
24e passage au col de Portet d’Aspet : précédents en 1947 (Albert Bourlon), 1956 (Charly Gaul), 1958 (Federico Bahamontes), 1960 (Joseph Planckaert), 1962 (Federico Bahamontes), 1963 (Federico Bahamontes), 1965 (Julio Jimenez), 1966 (Julio Jimenez), 1972 (Christian Raymond), 1984 (Théo de Rooy), 1988 (Steven Rooks), 1995 (Richard Virenque), 1997 (Laurent Brochard), 1998 (Alberto Elli), 2001 (Laurent Roux), 2002 (Laurent Jalabert), 2003 (Richard Virenque), 2004 (Sylvain Chavanel), 2005 (Erik Dekker), 2007 (Laurent Lefèvre), 2010 (Thomas Voeckler), 2011 (Mickaël Delage), 2013 (Arnold Jeannesson)
4e passage au Port de Balès : précédents en 2007 (Kim Kirchen), 2010 (Thomas Voeckler), 2012 (Alejandro Valverde)
Les grands classiques du Portet d’Aspet et des Ares, pour finir par le récent Port de Balès.
Seulement en 2010, il était placé en dernier, et ça a donné une étape mémorable.
Andy Schleck attaque, change de vitesse n’importe comment et coince sa chaîne. Contador contre, Sanchez et Menchov relaient, la polémique est lancée : 39 secondes de perdues à cette occasion, soit ce qui sépare les deux à l’arrivée à Paris.
Certes, le plan a fonctionné puisqu’officiellement, Andy a gagné ce Tour, mais bon, dans l’esprit de la plupart des suiveurs, il a perdu le Tour ce jour-là.
Et c’était Voeckler, maillot de champion de Fraaaaaaaaaance sur les épaules, qui avait gagné.
Avec l’arrivée en descente, y a moyen d’un sacré numéro du Squale de Messine, aussi.
Mercredi 23 juillet, 17e étape : Saint-Gaudens – Saint-Lary Pla d’Adet
10e arrivée à Saint-Lary-Soulan : précédentes en 1974 (Raymond Poulidor), 1975 (Joop Zoetemelk), 1976 (Lucien van Impe), 1978 (Mariano Martinez), 1981 (Lucien van Impe), 1982 (Beat Breu), 1993 (Zenon Jaskula), 2001 (Lance Armstrong*), 2005 (George Hincapie)
19e passage au col du Portillon : précédents en 1957 (Désiré Keteleer), 1961 (Imerio Massignan), 1963 (Guy Ignolin), 1964 (Raymond Poulidor), 1966 (Marcello Mugnaini), 1967 (Fernando Manzaneque), 1969 (Raymond Delisle), 1971 (Jose Manuel Fuente), 1973 (Luis Ocaña), 1974 (Domingo Perurena), 1976 (Pedro Torres), 1979 (Jean-René Bernaudeau), 1993 (Tony Rominger), 1999 (Kurt van de Wouwer), 2001 (Laurent Jalabert), 2003 (Richard Virenque), 2005 (Karsten Kroon), 2006 (David de la Fuente)
44e passage au col de Peyresourde : précédents en 1947 (Jean Robic), 1948 (Jean Robic), 1949 (Jean Robic), 1951 (Fausto Coppi), 1952 (Antonio Gelabert), 1953 (Jean Robic), 1954 (Federico Bahamontes), 1955 (Charly Gaul), 1956 (Jean-Pierre Schmitz), 1958 (Federico Bahamontes), 1959 (Valentin Huot), 1960 (Kurt Gimmi), 1961 (Imerio Massignan), 1962 (Federico Bahamontes), 1963 (Federico Bahamontes), 1964 (Julio Jimenez), 1969 (Joachim Galera), 1970 (Raymond Delisle), 1971 (Lucien van Impe), 1972 (Lucien van Impe), 1974 (Vicente Lopez-Carril), 1976 (Luis Ocaña), 1979 (Bernard Hinault), 1980 (Raymond Martin), 1981 (Bernard Hinault), 1983 (Robert Millar), 1986 (Bernard Hinault), 1988 (Steven Rooks), 1989 (Robert Millar), 1993 (Claudio Chiappucci), 1994 (Roberto Torres), 1995 (Richard Virenque), 1998 (Rodolfo Massi), 1999 (Alberto Elli), 2001 (Laurent Jalabert), 2003 (Gilberto Simoni), 2005 (Laurent Brochard), 2006 (David de la Fuente), 2007 (Alexandre Vinokourov), 2008 (Sebastian Lang), 2010 (Sylvester Szmyd), 2012 (Thomas Voeckler), 2013 (Thomas de Gendt)
6e passage au col de Val Louron Azet : précédents en 1997 (Marco Pantani), 1999 (Fernando Escartin), 2001 (Laurent Jalabert), 2005 (Laurent Brochard), 2013 (Simon Clarke)
10e passage à Saint-Lary Pla d’Adet: précédents en 1974 (Raymond Poulidor), 1975 (Joop Zoetemelk), 1976 (Lucien van Impe), 1978 (Mariano Martinez), 1981 (Lucien van Impe), 1982 (Beat Breu), 1993 (Zenon Jaskula), 2001 (Lance Armstrong*), 2005 (George Hincapie)
Là, on est en terrain connu, avec la traditionnelle étape « montagnes russes » des Pyrénées.
Les deux dernières de Saint-Lary avaient vu du grand spectacle (1993, ça ne compte pas, on ne va pas prendre un Zenon au sérieux :roll:).
2001 : Jalabert dans une grande échappée en solitaire, vient gagner le maillot à pois.
Ullrich tente son va-tout en attaquant de loin, seul Armstrong parvient à le suivre, il insiste dans la descente et part à la faute.
Armstrong, fair-play, l’attent, Beloki et Kivilev en profitent pour revenir. Mais dès la montée suivante, les deux se détachent. Finalement, Armstrong s’envole dans la montée de Pla d’Adet et assure là son troisième non-Tour.
2005 : on retrouve Ullrich à l’attaque de loin, avec Basso, mais Armstrong ne sera jamais lâché. Pire, c’est Bibendum qui cède dans la montée finale et ne reprend quasiment rien sur Rasmussen et Mancebo.
A l’avant, une belle échappée est sortie, avec Boogerd, Caucchioli et Pereiro (ainsi que Sevilla, qui se laissera détacher pour aider Ullrich). Mais celui qui gagnera l’étape, c’est le pur flandrien Hincapie, qui bat donc tous ces purs grimpeurs dans une étape de haute montagne.
Une des plus grosses blagues de cette époque. Jusqu’à la victoire de Gerraint Thomas cette année, bien sûr.
Jeudi 24 juillet, 18e étape : Pau – Hautacam
5e arrivée à Hautacam : précédentes en 1994 (Luc Leblanc), 1996 (Bjarne Riis), 2000 (Javier Ochoa), 2008 (Juan Jose Cobo)
54e passage au col du Tourmalet : précédents en 1947 (Jean Robic), 1948 (Jean Robic), 1949 (Fausto Coppi), 1950 (Kléber Piot), 1951 (Jean Diederich), 1952 (Fausto Coppi), 1953 (Jean Robic), 1954 (Federico Bahamontes), 1955 (Miguel Poblet), 1957 (José Da Silva), 1959 (Armand Desmet), 1960 (Kurt Gimmi), 1961 (Marcel Queheille), 1962 (Federico Bahamontes), 1963 (Raymond Poulidor et Federico Bahamontes), 1964 (Julio Jimenez et Federico Bahamontes), 1965 (Julio Jimenez), 1967 (Julio Jimenez), 1968 (Jean-Pierre Ducasse), 1969 (Eddy Merckx), 1970 (Andres Gandarias), 1971 (Lucien van Impe), 1972 (Roger Swerts), 1973 (Bernard Thévenet), 1974 (Jean-Pierre Danguillaume), 1974 (Gonzalo Aja), 1975 (Lucien van Impe), 1976 (Francisco Galdos), 1977 (Lucien van Impe), 1978 (Michel Pollentier), 1980 (Raymond Martin), 1983 (Patrocinio Jimenez), 1985 (Pello Ruiz-Cabestany), 1986 (Dominique Arnaud), 1988 (Laudelino Cubino), 1989 (Robert Millar), 1990 (Miguel Martinez-Torres), 1991 (Claudio Chiappucci), 1993 (Tony Rominger), 1994 (Richard Virenque), 1995 (Richard Virenque), 1997 (Javier Pascual Rodriguez), 1998 (Alberto Elli), 1999 (Alberto Elli), 2001 (Sven Montgomery), 2003 (Sylvain Chavanel), 2006 (David de la Fuente), 2008 (Rémy di Gregorio), 2009 (Franco Pelizzotti), 2010 (Christophe Moreau), 2010 (Andy Schleck), 2011 (Jérémy Roy), 2012 (Thomas Voeckler)
5e passage à Hautacam: précédents en 1994 (Luc Leblanc), 1996 (Bjarne Riis), 2000 (Javier Ochoa), 2008 (Juan Jose Cobo)
Le Tourmalet, on était obligé d’y aller : ASO l’avait promis l’an dernier suite aux inondations et à la destruction de la route.
Les précédents passages à Hautacam sont tous mythiques, en bien comme en mal.
1994, la victoire de Luc Leblanc, le seul à suivre Indurain.
1996, le show 60% : je mets le Riis devant, je mets le Riis derrière, je mets le Riis devant et je vais en avant. La fin d’Indurain, la révélation Ullrich, et un nouvel épisode de la rivalité Leblanc-Virenque.
Avec les commentaires en direct de Chêne et Thévenet, c’est encore meilleur.
2000, après la montée sèche de 1996, on offre une grosse étape, avec Aubisque et Marie-Blanque avant. Dans ces cols, une échappée royale sort, avec Virenque, Escartin, Heras, Jimenez et Botero. Au pied d’Hautacam, Pantani et Zülle attaque. Et là, Armstrong commence son show, une attaque qui enrhume l’aveugle et le pirate, il revient comme une balle sur les meilleurs grimpeurs et explose tout le monde.
Ochoa, dans l’échappée matinale, gagne l’étape (il sera renversé par une voiture à l’entraînement quelques mois plus tard, son frère y décède et lui reste en fauteuil :-|).
2008, CSC et Saunier Duval font chauffer la marmite. Même enchaînement que cette année, mais en premier massif.
Dans le Tourmalet, le CSC (notamment le grimpeur ailé O’Grady) emmène un gros rythme qui finit par faire céder Valverde au sommet. Dans la descente, Cancellara (qui était dans l’échappée) et Voigt roulent comme des brutes, les trente secondes du sommet se transforment en trois minutes au pied d’Hautacam, Valverde perd déjà le Tour.
Au pied, Andy Schleck, victime d’une fringale (oui, il faut penser à bouffer en course), explose et perd 9 minutes. Sans cela, il aurait pu jouer la gagne.
Frank Schleck s’isole en tête, mais les Saunier Duval reviennent. Non par Ricco qui avait impressionné la veille, mais par le vétéran Piepoli et la révelation subite Cobo. Dans un final à langue bleue, l’espagnol, mieux placé au général, laisse la victoire à son équipier. Suite à sa disqualification pour contrôle positif à la CERA, Piepoli laisse la victoire à … Cobo.
Le lieu idéal pour un sacre de Porte, donc.
Vendredi 25 juillet, 19e étape : Maubourguet Pays du Val d’Adour – Bergerac
2e arrivée à Bergerac : précédente en 1994 (Miguel Indurain CLM)
On décale l’habituel Pau-Bordeaux vers l’est.
Du sprint si les Omega Pharma ou les Giant sont motivés, sinon, tout bon pour les baroudeurs.
Samedi 26 juillet, 20e étape : Bergerac – Périgueux (CLM)
2e arrivée à Périgueux : précédente en 1961 (Jacques Anquetil CLM)
En 1961, c’était déjà le dernier contre-la-montre avant l’arrivée, et c’était déjà Bergerac-Périgueux.
En 1994, c’était le premier contre-la-montre, mais c’était Périgueux-Bergerac.
Un seul chrono cette année ! Même pas un prologue ou un court CLM par équipe, non, non, juste ce chrono et c’est tout. Et en plus, il n’est pas franchement plat, et la fraîcheur va jouer, bien moyen pour un grimpeur de résister.
Dimanche 27 juillet, 21e étape : Evry – Paris Champs-Elysées
43e arrivée aux Champs-Elysées : précédentes en 1975 (Walter Godefroot), 1976 (Freddy Maertens CLM), 1976 (Gerben Karstens), 1977 (Dietrich Thurau CLM), 1977 (Alain Meslet), 1978 (Gerrie Knetemann), 1979 (Bernard Hinault), 1980 (Pol Verschuere), 1981 (Freddy Maertens), 1982 (Bernard Hinault), 1983 (Gilbert Glaus), 1984 (Eric Vanderaerden), 1985 (Rudy Matthijs), 1986 (Guido Bontempi), 1987 (Jeff Pierce), 1988 (Jean-Paul van Poppel), 1989 (Greg LeMond ITT), 1990 (Johan Museeuw), 1991 (Dimitri Konyshev), 1992 (Olaf Ludwig), 1993 (Djamolidine Abdoujaparov), 1994 (Eddy Seigneur), 1995 (Djamolidine Abdoujaparov), 1996 (Fabio Baldato), 1997 (Nicola Minali), 1998 (Tom Steels), 1999 (Robbie McEwen), 2000 (Stefano Zanini), 2001 (Jan Svorada), 2002 (Robbie McEwen), 2003 (Jean-Patrick Nazon), 2004 (Tom Boonen), 2005 (Alexandre Vinokourov), 2006 (Thor Hushovd), 2007 (Daniele Bennati), 2008 (Gert Steegmans), 2009 (Mark Cavendish), 2010 (Mark Cavendish), 2011 (Mark Cavendish), 2012 (Mark Cavendish), 2013 (Marcel Kittel)
En fin d’après-midi (contrairement à l’an dernier) mais on fera quand même à nouveau le tour de l’Arc de Triomphe.
A noter que l’étape se déroulera entre 15h30 et 19h30, le début d’après-midi étant réservé à une course féminine aux Champs-Elysées. C’est sympa de penser aux femmes, ASO, mais après avoir sabordé toute tentative de Tour féminin, il faut faire plus qu’un maxi-critérium.
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