Rougiers, entre Nans les Pins et Tourves, on connaît. Pourtant le coin étant si riche en sentier, on arrive encore à trouver des petites sentes magnifiques au milieu de la végétation typique de la Sainte Baume. Il suffit d’avoir un bon guide, Jacques en l’occurrence.
Pourtant, il nous avait « vendu » la rando en nous promettant d’éviter la montée initiale, toujours aussi pentue. Caremba encore raté ! A croire qu’il existe un prix à payer pour accéder au plateau des merveilles.
Cette corvée accomplie, les petits mono traces nous attendaient et on en a bien profité. Pour preuve les avis unanimes et dithyrambiques des trois minots Francesco, Kevin et Valentin qui nous accompagnaient.
D’autres pour qui c’était la reprise ont souffert dans les derniers kilomètres et on a même frôlé la catastrophe avec la chute de Caro en contrebas d’une restanque d’un bon mètre cinquante de hauteur. Chuter de 2 fois sa hauteur, ça commence à faire une belle chute (on peut se lâcher, elle ne nous lit pas….) heureusement sans gravité si ce n’est une belle estafilade sur la cuisse et, encore une fois, une bosse évitée grâce au casque.
Ceux qui avaient la grande forme c’est Sylvain et Patrick surtout au niveau de la langue. Elus pipelettes du jours, haut la main.
Les couleurs fauves du massif témoignaient que nous sommes bien en automne et le crépuscule au rendez-vous de la fin de notre rando indiquait qu’il faut maintenant compter sur des jours de moins en moins longs. Il va falloir penser à investir dans des frontales.
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