
Au groupe 3 ce matin y'avait juste assez de monde pour former … un binôme ! Ça fait peu pour la dynamique de groupe mais bon on s'est débrouillé … Avec Manu y'avait de l'expérience ! Au vu de la météo on a voulu aller vers le bord de mer pour essayer d'éviter les gros nuages noirs qui s'amassaient au dessus de La Bédoule. Mais pour cause de battue au gros gibier, les militaires de Carpiagne nous ont obligé à changer nos projets de parcours !

On a tourné dans le Mussuguet avant de remonter vers la carrière de Cassis. On a alors plongé dans un petit single que notre Jeannot national aurait apprécié, suivi aussitôt d'un court poussage de quelques minutes qui nous a amené au dessus du Méhari Club. Jusque là, tout bon.

Mais la remontée sous le Mont Gibaou … Noun di Diou ! ( Souvenez-vous, c'est là où le 1er mars 2008 Antoine tentait de redresser un plateau avec des pierres ).

Quand c'est sec c'est déjà pas facile car y'a quelques passages bien raides mais aujourd'hui, dur dur !
Au début on avait l'impression que ça collait un peu et puis rapidement on a trainé des kilos de boue glaiseuse. Le pédalage est devenu impossible et il a alors fallu mettre pied à terre et pousser le vélo. Mais il y avait tellement de boue sur les pneus que les roues ne tournaient plus … on a du faire glisser les vélos ! Inimaginable …

Sans compter qu'au bout de quelques pas seulement c'est les semelles de nos chaussures qui collectaient toute cette merd… ! (Vive les pédales automatiques…)
Fort heureusement dès les premiers tours de roue sur le bitume de La Bédoule tout est rentré dans l'ordre.

On est arrivé pile poil au parking pour passer le témoin aux vététistes de l'après-midi, en ayant tout de même aligné
27 km.
Participants du groupe 2 … zéro !

Et pour le groupe 1 … cinq malheureux égarés !

C'est la météo ou l'absence de remorque qui a fait fuir tout le monde ?

Toujours est-il qu'au moment où le groupe 1 s'élançait … la pluie commençait à tomber. Résultat, tout le monde a rappliqué dare-dare. Les pauvres, leur sortie s'est bornée à 150 m !

" Séquence abribus " pour notre ami Luc qui a trouvé ce moyen pour se protéger de la pluie et se donner du courage pour rentrer à Aubagne en vélo. Il en voulait le gars aujourd'hui !
