samedi 02 mars 2013, 50 nuances de VTT

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christian
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samedi 02 mars 2013, 50 nuances de VTT

Message par christian »

Une bonne petite rando en terres connues et pourtant - sous l'égide de Jacques - on y a découvert encore des sentes oubliées qui feront le bonheur des Bartavelleux.
Sous quelle forme se présentera-t-il ?
Collant au phénomène littéraire du moment, je leur - je vous - propose de revisiter avec humour la notion de plaisir vététistique...

50 nuances de VTT :

J'enjambe le vélo et pose délicatement mon arrière-train sur la selle.
Lentement le gel se déforme et mes ischions s'y enfoncent.
La sensation est fort agréable et rassurante.
C'est vraiment confortable et cela laisse augurer de bons moments pour cet après-midi de reprise du VTT : c'est particulièrement important d'être bien sur sa selle.
Comme d'habitude je n'ai pas mis de slip.
Oh, y'a pas de quoi s'offusquer on fait tous comme ça !
Aujourd'hui je porte un très fin collant de jogging c'est à dire sans rembourrage entre les jambes et j'ai réellement l'impression de me trouver cul nu !
J'appréhende un peu - mais température printanière oblige, je n'ai trouvé que ça à enfiler.
Au bout de plusieurs dizaines de minutes ce que je redoutais se fait ressentir, j'ai le popotin qui s'échauffe !
La sensation n'est pas forcément désagréable mais un peu gênante.
Mais bon, avec ce qu'on a passé ces dernières semaines, avoir le derrière au chaud c'est quand même sympa.
La chaleur augmente encore au fur et à mesure du pédalage.
Puis soudain arrive une descente.
Je baisse la selle au maximum et mon postérieur se trouve donc dégagé de la selle.
Un vent frais s'engouffre alors entre mes cuisses, apaisant le feu que j'avais au fondement.
La sortie VTT prend une autre dimension...
Je finis par trouver très... intéressantes, ces successions de portions de pédalage où les fesses sont posées sur la selle et les descentes où au contraire elle s'y trouvent bien haut.
Cette alternance de chaud et de froid me procure une sensation... nouvelle, et je me surprends à la rechercher sans honte.
Et puis on attaque enfin la grande descente finale.
Je décide de tout lâcher et laisse la vitesse augmenter follement.
Une brise bienfaitrice s'écoule le long de mes adducteurs et m'enveloppe le séant lui procurant une ravissante fraicheur.
Mais la piste est ravinée et le vélo remue fortement.
Du coup l'espace entre mon croupion et la selle diminue jusqu'à ce que soudain, alors que je ne m'y attendais pas, à l'occasion d'une pierre plus haute que les autres, la surface tendue du cuir de la selle le cingle vivement !
Aïe !
Mais aussitôt une portion plus calme arrive et la fraicheur de l'air efface ce picotement.
J'attaque aussitôt une succession de bosses sans ralentir l'allure et à nouveau la selle vient violement au contact de ma peau.
Aïe à nouveau.
Et à nouveau cette douleur est instantanément apaisée par l'air frais circulant.
J'appuie un peu plus sur les pédales afin d'augmenter la vitesse et ainsi ce sont carrément des petites fessées que me donne la selle.
Plus la descente se poursuit, plus sont elles assénées rapidement et tout aussi rapidement immédiatement adoucies.
Le rythme est effréné, les sensations décuplées quand alors - peut être trop tôt - survient la piste DFCI, mettant un terme à cette découverte sensorielle inédite.
Houuuuu.... j'en suis tout retourné...
En tout cas maintenant, ma selle, je lui ai trouvé un nom, elle s'appelle Mrs ROBINSON !
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