Aujourd'hui on y croyait : départ d'Allauch pour le Garlaban, y'avait écrit sur le programme !
Mais non, toujours pas … - Elle fait peur cette montagne, elle fait peur ! - Au lieu de ça nous sommes partis sur les pentes raides et les sentes tourmentées du Mont Julien, nous refaire le même parcours que le samedi 24 novembre 2007…mais en plus dur !
Afin de surmonter à l'avenir les difficultés extrêmes de cette randonnée, je pense effectuer quelques aménagements techniques sur mon engin… J'ai déjà été obligé de monter des pédales amovibles pour être plus à l'aise dans les passages glissants verticaux, ce dimanche je vais carrément scier les manivelles pour que le vélo soit beaucoup plus étroit ! Une nécessité pour pouvoir passer dans ces rigoles profondes et ravinées…(Mais que va t'il me rester de mon bel équipement en fin de saison ? Une trottinette pliante et des baskets , j'ai bien l'impression !)
Sinon, tout l'après-midi j'ai entendu parler de bartavelle… Bartavelle par ci, bartavelle par là, y'en avait partout de la bartavelle ! Dans chaque bouche y'avait de la bartavelle… Exit pain d'épice et Grany, aujourd'hui ça carburait à la bartavelle !
J'ai voulu en savoir un peu plus et je me suis lancé à la recherche de la définition de ce mot, bartavelle, et j'ai trouvé plusieurs choses:
1- Nom féminin : Espèce de perdrix rouge plus grosse que la perdrix ordinaire . On la trouve surtout dans le Sud-est de la France.
2- Trophée prisé du chasseur provençal elle doit sa popularité à Joseph Pagnol (père de l'illustre écrivain Marcel Pagnol), qui d'un coup de fusil appelé "coup du roi" réussit à abattre en plein vol deux de ces volatiles.
3- On l'appelle bartavelle, parce que son chant est uniforme et monotone et qu'on l'a comparé au taquet d'un moulin, qui en provençal, se nomme "bartaveo". D'après cette explication la racine en serait le latin "vertere" qui signifie tourner. Et c'est bien ce mouvement que font les petites pattes des cyclistes quand ils pédalent frénétiquement sur leurs machines.
4- Une bête particulière naquit en 1988 dans les collines aubagnaises. Cette Bartavelle trouva dans cet environnement des conditions favorables qui l'amenèrent jusqu'à sa majorité. Elle fut à son apogée l'année de ses dix neufs ans en 2007. Pour une raison tenue secrète jusqu'à nos jours elle disparut soudainement en février 2008 lors d'un hiver pourtant pas très rigoureux.
5- Un groupe de vététistes imagina l'improbable. Pariant sur l'idée que cet animal aurait pu être issu du croisement avec un phénix, ils révèrent d'un autre destin. Ils firent tout leur possible, pour que renaissant de ses cendres, cette bartavelle illuminât pour sa 20ème édition dès le printemps 2009, le monde du sport provençal…