On s'est garé au parking de la Gardiole.
Pas de vent du tout, temps à peine frais, un soleil voilé mais présent malgré tout; idéal pour partir sur la crête de l'Estret.
Pour ceux qui étaient là la semaine passée, c'est une sorte de continuité vers l'Est de ce que nous avions fait alors.
Dès les premiers tours de roue l'évidence de la nécessité de cette sortie fut incontestable : Le corps n'a pas gagné au passage à la nouvelle année ! Les gâteaux des rois et les tartes à la frangipane sont aussi difficiles à traîner que les papillotes et les chocolats …
Dès les deuxièmes tours de roue, parce que la crête de l'Estret ça monte de suite, j'ai senti que mes poumons se déchiraient … Mais non, ce n'était que des glaires qui enfin parvenaient à sortir ! Alors je vous le dis, le VTT c'est bien plus efficace que le Bronchokod et l' Orelox dont je me suis gavé toute la semaine.
Dès les troisièmes tours de roue on arrive sur de belles rampes qui donnent mal aux jambes et font oublier que toute la semaine on avait mal à la tête et qu'on a dû carburer au Doliprane.
Puta… que ça fait du bien d'être là après cette semaine difficile ! La cotisation du Club elle devrait être remboursée par la Sécurité Sociale !
Pour la suite du parcours : Ruines du refuge du Cap Gros, sommet du mont Puget, et pour Anhtony qui trépignait d'impatience … le single super sympa du Vallon de l'Herbe.
On est rentré tranquillement par le vallon de Chalabran où la neige nous a complètement métamorphosé ! Du coup on avait tous le même âge qu'Anthony : Pédaler sur les plaques de neige molle était très ludique et on s'est bien amusé. Et on a aussi bien rigolé quand Manu s'est retrouvé le vélo avec de la boue jusqu'aux moyeux ! Mais une boue très agréable, bien marron, très légère et qui fait des jolies tâches sur les joues et le vélo …
Au final une bien belle petite sortie sur un coin à faire découvrir aux autres membres du club.
La photo du refuge en 1962. Ca avait déjà bien souffert mais quand même ça change, hein ?