Gabie à la manoeuvre. Notre reportrice de choc et de charme pour un compte rendu détaillé de la 24 ème édition des Bosses de Provence.
Début août, Raymond Fattore, président du Club VTT du Garlaban me demande si je veux participer à la course des Bosses de Provence, notre championnat du monde. Ben, pourquoi pas… j’accepte spontanément. C’est parti, il m’inscrit pour le 93 km.
J-1 mois et demi : Je commence l’entraînement, non je dirais plutôt que je continue l’entraînement, vu que je passe la plupart de mon temps libre sur le vélo. Je travaille mon point faible : la force pour être meilleure en montée, ça tombe bien, j’aime faire les cols et la difficulté.
J-1 semaine : Comme d’habitude, j’anticipe la préparation de mes affaires une semaine avant (heures départ de la course et du dossard à récupérer, profil du parcours, matos à prévoir, vélo à nettoyer et à réviser, bref, ma petite routine habituelle).
J-1 : Je vais chercher mon dossard à Marseille, ça met un peu dans l’ambiance du lendemain.
En rentrant, je finalise mes affaires et je mets mon réveil à 5h pour avoir le temps et pour décompresser. J’essaie de me coucher tôt, mais rien n’y fait, je m’endors vers 2h…
Jour J : J’ouvre les yeux, 6h32, catastrophe, j’ai loupé le réveil!!! Je me lève d’un bond! J’y vais, j’y vais pas, si si j’y vais!
Je me prépare à une vitesse folle, je jette le tout dans la voiture et je suis sur la route à 6h50, comment j’ai pu aller si vite!?
Je grignote 2 barres en conduisant, je sais je sais, ce n’est pas bien mais faire une course le ventre vide, ce n’est pas mieux.
7:30 : Je me gare, me prépare et j’enfourche mon vélo, je suis grandement dans les temps. Je me dirige vers mon sas et j’attends l’heure du départ. En attendant, autour de moi, c’est papotage, selfies, Facebook & Instagram.
8:50 : Ça y est, c’est l’heure, y’a du monde, il faut faire attention aux éventuelles chutes. On commence déjà par une première bosse : La Gineste, jolie bosse et belle descente aussi avec une vue sur la mer, j’habite en vacances.
Je commence à avoir les jambes qui piquent au bout de 30 km, aïe, je m’arrête déjà au 1er ravito, moi qui pensais ne m’arrêter à aucun… ben je fais les 3 !
J’ai des crampes malgré tout ce que je bois aux ravitos et sur mon vélo, ce qui me fait ralentir, je veux la finir cette course ! Alors je me concentre sur mon effort pour ne pas tétaniser les muscles.
Le parcours est varié, c’est un vrai plaisir, des bosses, des descentes, des virages, 1550m de dénivelé au total.
Je vois déjà l’arrivée et un concurrent me taquine la roue, ça me donne l’énergie pour un bon coup de pédale et le doubler un peu avant de franchir la ligne d’arrivée, il a été surpris mais me félicite quand même.
Et voilà, une belle course terminée en 3h43, c’est le moment d’aller manger un peu. Je croise les filles et les gars du Club, ça papote, ça rigole, ça fait des photos, une belle ambiance avec eux, ils sont vraiment tous super et tellement nombreux.
J’ai eu une bonne moyenne (24,9km/h) malgré mes crampes, je ne pense pas avoir déjà eu cette moyenne sur 93km depuis que je fais du vélo (mai 2017). J’ai terminé 14ème de ma catégorie.
Je la referais peut-être l’an prochain avec une meilleure préparation et surtout une meilleure forme.