C'est indéniable, l'hiver les heures sont plus courtes.
Par contre les minutes sont plus longues !
Curieux, comprenne qui pourra.
En fait tu perds quelques minutes par ci par là et à la fin de la journée il te manque pratiquement une heure pour espérer terminer avant la nuit que t'avais pas vu qu'elle était déjà là !
Ca a commencé sur le parking où salut et autres amabilités nous ont fait débuter le pédalage un quart d'heure après l'heure prévue...
Tant qu'on a roulé en terre connue c'était bon mais dès le premier petit raccourci novateur à explorer c'est parti en live.
Le mini singlounet n'était pas très engageant mais nous on était confiant.
Trop manifestement.
V'là t'y pas que la trace que nous suivions s'est soudainement terminée en eau de boudin devant une garrigue sauvage impénétrable !
Pas de passage visible.
Et pourtant à quelques mètres en contrebas on apercevait le chemin convoité.
Décision prise d'envoyer un ou deux bonhommes en éclaireurs.
On a quand même réussi à passer mais, sans coupe-coupe on a encore perdu de précieuses minutes !
Puis ce fut une petite frayeur sur un souci technique, mais sans conséquence réelle si ce n'est encore des minutes qui s'envolent...
D'ailleurs - et fort heureusement - on a pas eu de problème technique. Non, on a eu des ennuis de... couture ! Ca a d'ailleurs été le fil conducteur de la sortie les ennuis de couture. Pour le moins inhabituel, mais pendant qu'un faisait régulièrement sa pose pipi, un autre en profitait pour faire un peu de couture. - Hé ben faut bien rire en peu non ? -
Et là la montée à la Pyramide Cassini nous a séché !!!
Putain quelle pente !
Piste large, type DFCI.
Bon Ok, ça fait partie du VTT. On a l'habitude.
On monte par une DFCI et après on se descend un bon single.
Et bien non ! Quelle chierie ! Nous a gavé cette piste !
Raide, caillouteuse, sans accroche, sans passage pour récupérer un peu et se remotiver.
Bouhhhh, tous énervés au sommet !
... et fatigués.
Un sommet balayé par des rafales de vent à décorner un guidon, et au loin, la mer.
Mais loin, vraiment loin.
Sur internet j'avais vu qu'il y avait un chemin... à ne pas prendre car impédalable.
Mais vu l'heure, descendre jusqu'au Revest et remonter c'était sûr qu'on rentrerait à la nuit.
Le vent, le froid, pas de lampe pour tous et puis tout simplement pas envie de rentrer après le coucher du soleil.
Du coup, ben, pas d'autre alternative que de partir dans ce fameux chemin... à travers un long chaos de diaclases.
Heureusement tracé pointillé bleu super bien balisé, dans un magnifique paysage sur un beau rocher calcaire bien adhérent.
Un kilomètre.
Quinze minutes avec un sac sur le dos.
Beaucoup plus quand rajoute un VTT !
Ca nous a pris trente... peut être quarante cinq minutes...
C'était pas prévu. On ne le refera vraisemblablement plus.
Mais c'était quand même très intéressant et très joli.
Une demi-heure plus tard on approchait des voitures, rassurés mais étonnés de tant de fatigue pour si peu de distance.
Y'a des jours comme ça...