samedi 08 avril 2012, Régagnas

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christian
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samedi 08 avril 2012, Régagnas

Message par christian »

Oh putain y m'ont fait courir !
Pédale dans les montées, pédale dans les descentes : j'ai regretté de ne pas être parti à Rome avec les autres. Surtout qu'avec toutes ces vibrations les grelots ils ont tinté. J' peux te dire que dans la campagne régagnaise c'était déjà lundi de Pâques ! Et ça s' passait pas dans le ciel mais dans mon futal.
La droite a souffert ... m'en suis rendu compte à l'arrivée ...
Terrain facile et archi connu mais à Mach 2 : çççççaaaaa bouuuuu geeeee beauuuuuu couuuuuuup ! Obligé de plaquer la langue au palais pour éviter de la coincer entre les dents qui s'entrechoquaient.
11 affamés (on ne compte pas celui qui a abandonné pour cause de syndrome grippal) lancés sur les sentiers du Regagnas, ça dépote !
Je sais pas, ils doivent avoir des pneus spéciaux autonettoyants parce qu'alors moi ça dépotait pas du tout. Et le douzième - bibi - il était à la ramasse.
Par moment on croyait rouler dans du chewing gum tellement la boue collait aux pneus.
Ca valait bien la peine de se frapper des jantes ultra light à 1000 boules pour se tirer des roues chargées à mort de kilos de boue : les boules !
J'avais plus qu'à espérer les ennuis mécaniques pour essayer de réduire l'écart et coller un peu au peloton.
Heureusement y'a eu quelques de crevaisons. Impec. Ouais au fait, ceux qui sont encore en chambre, restez-y ! - Mais non, pas à la maison ; chambre à air. Si tout le monde se met au tubeless j'aurais plus rien pour récupérer...
J' peux même pas compter sur de la grosse merdouille : ça les ralentit même pas.
A un moment donné y'avait une montée. La bête esseulée en queue de troupeau que j'étais envoyait tout ce qu'elle pouvait avec ses petits cuissots de chevreuil. Soudain il y a eu une cassure de pente, une courte descente sur 4 ou 5 mètres. Devant moi y'avait le Polonais (je ne sais plus son nom). Il a voulu se relancer. Je l'ai vu soulever son corps et d'un puissant coup de ses cuisseaux de veau pilonner les pédales. La chaîne a explosé !
Certains sont descendus l'aider : j'ai pensé que j'avais gagné un peu de répit et j'ai continué mon train jusqu'au gros de la troupe stationné plus haut. Une chaîne à réparer, j'étais serein. J'allais pouvoir me refaire.
Me suis essuyé le nez et c'est tout... ils étaient déjà là ! AF-FA-MES je vous dis.
A 16h30 on était aux bagnoles.
26 bornes au compteur, j'étais plus fatigué que la semaine passée avec 35 dans les pattes.
Des fois... c'est dur le VTT.
Hein ? Quoi ? Ouais remarque, t'as raison, y'a pas que des fois ...
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